L’asthme est une affection respiratoire caractérisée par des crises de dyspnée (gêne respiratoire) avec des sifflements expiratoires.
Au cours de ces crises, la conjugaison de trois phénomènes contribue à diminuer la circulation de l'air :
- Spasmes des bronches,
- Odème de la muqueuse bronchique,
- Augmentation de la sécrétion de mucus.
Une exploration fonctionnelle respiratoire auprès d'un pneumologue est vivement recommandée afin d'apprécier le degré de l'atteinte bronchiqueet donc de proposer au patient le traitement le plus adapté ; pour évaluer l'efficacité du traitement, la surveillance régulière de la qualité de la ventilation à l'aide d'un débit- mètre de pointe est indispensable.
Selon les cas, le traitement de l'asthmatique ne comportera que des médicaments homéopathiques, que des médicaments allopathiques ou une association de médicaments allopathiques et homéopathiques ; la plupart des traitements allopathiques font aujourd'hui appel à des bronchodilatateurs et à des corticoïdes inhalés.
En cas de détresse respiratoire, il faut faire appel au SAMU.
Nombre de crises d'asthme peuvent être rapidement jugulées par les seuls médicaments homéopathiques, à condition de débuter le traitement de la crise dès les premiers symptômes (ne jamais dire : « on verra demain comment ça ira »).
La liste des tubes granules et doses homéopathiques susceptibles d'améliorer l'état des asthmatiques est longue.
Néanmoins, certains médicaments sont fréquemment prescrits dans le traitement des crises :
♦ Carbo vegetabilis 15 CH, 1 dose dès le début de la crise améliore très rapidement la fonction respiratoire et fait donc cesser la sensation d’étouffement ;
♦ Ignatia amara 9 CH, 5 granules au début d'une crise lorsque celle-ci est déclenchée ou majorée par une contrariété ;
♦ Blatta orientalis 15 CH, 5 granules toutes les 10 minutes (prises à espacer selon l'amélioration) est le médicament des asthmatiques sensibles aux pneumallergènes (poussières de maison, acariens, poils d'animaux, pollens, etc.) ;
♦ Ipeca 9 CH, 5 granules toutes les 10 minutes lorsque la crise d'asthme s'accompagne d'une toux grasse (prises à espacer selon l'amélioration) ;
♦ Lachesis mutus 9 CH, 5 granules toutes les 10 minutes (prises à espacer selon l'amélioration) lorsque la crise d'asthme survient après qu'une rhinorrhée (écoulement nasal) s'est brutalement interrompue ;
♦ Kalium carbonicum 9 CH, 5 granules au coucher pour prévenir les crises nocturnes (vers 2 heures du matin) obligeant le patient à s'asseoir au bord du lit avec les coudes sur les genoux pour mieux respirer; traitement de 2 mois renouvelable ;
♦ Dulcamara 9 CH, 5 granules par jour pour prévenir les crises d'asthme majorées par temps humide ; traitement de 2 mois renouvelable ;
♦ Pollens 15 CH (autre dénomination : Pollantinum 15 CH), 5 granules par jour pendant la période de pollinisation chez les patients présentant un asthme pollinique.
♦ Poumon Histamine 15 CH, 5 granules par jour chez les patients présentant un asthme allergique ; traitement de 3 mois renouvelable.
Les autres médicaments de crise sont préparés à partir de :
- Antimonium tartaricum,
- Arsenicum album,
- Sambucus nigra,
- Senega,
- Stramonium.
Le traitement de fond fait le plus souvent appel à des médicaments préparés à partir de :
- Arsenicum iodatum,
- Calcarea carbonica ostrearum,
- Dulcamara,
- Kalium carbonicum,
- Lachesis mutus,
- Medorrhinum,
- Natrum muriaticum,
- Natrum sulfuricum,
- Psorinum, Sulfur,
- Thuya occidentalis,
- Tuberculinum.
L'asthme est une maladie chronique des voies respiratoires qui se caractérise par une inflammation et une constriction des bronches, rendant la respiration difficile.
Plusieurs facteurs peuvent déclencher ou aggraver les symptômes de l'asthme.
Voici les principaux :
- Allergènes : Pollen (arbres, graminées, herbes) ; Poils d’animaux (chats, chiens) ; Acariens (présents dans la poussière) ; Moisissures.
- Pollution de l’air : Les personnes asthmatiques sont particulièrement sensibles à la pollution atmosphérique. Les particules fines, les gaz d’échappement des voitures, les fumées industrielles, et les émissions de combustibles fossiles peuvent irriter les voies respiratoires.
- Fumée de cigarette : Le tabagisme actif ou passif est un facteur majeur qui aggrave l’asthme. La fumée de cigarette irrite les poumons et favorise l’inflammation des voies respiratoires.
- Conditions météorologiques : L'air froid, l'humidité, les changements brusques de température ou un air sec peuvent déclencher des crises chez certaines personnes.
- Antécédents familiaux : L’asthme a une composante génétique importante. Si un ou plusieurs membres de la famille souffrent d’asthme ou d’allergies, le risque de développer la maladie est accru.
- Atopie : Les personnes ayant une prédisposition génétique aux allergies (réactivité excessive aux allergènes environnementaux) sont plus susceptibles de développer de l'asthme.
Cette sensibilité s'exprime souvent sous forme d'eczéma, de rhinite allergique ou de conjonctivite allergique.
Les infections virales des voies respiratoires, comme les rhumes ou la grippe, peuvent exacerber les symptômes de l’asthme.
Les infections pulmonaires dans l'enfance (bronchiolites ou pneumonies) peuvent également jouer un rôle dans le développement de l’asthme chez certains enfants.
Chez certaines personnes asthmatiques, l'exercice physique, surtout s'il est intense et réalisé dans un air froid ou sec, peut déclencher des crises.
Cela est dû à l'irritation des voies respiratoires par l’augmentation rapide de la ventilation et la sécheresse de l'air inhalé.
Le stress et l'anxiété peuvent influencer la fréquence et la gravité des crises d'asthme.
Les émotions fortes, qu'elles soient positives ou négatives (colère, joie intense), peuvent provoquer une hyperventilation ou affecter la respiration, augmentant ainsi le risque de crise.
L’exposition à certains produits chimiques dans l'environnement domestique ou professionnel (produits de nettoyage, peintures, solvants, colles, produits de beauté) peut provoquer ou aggraver les symptômes de l'asthme.
Certaines personnes développent une hypersensibilité à des composés chimiques spécifiques (asthme professionnel).
- Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : Des médicaments comme l'aspirine ou l'ibuprofène peuvent provoquer des crises d’asthme chez certaines personnes sensibles, c’est ce qu’on appelle l’asthme induit par l’aspirine.
- Bêta-bloquants : Certains bêta-bloquants (utilisés pour traiter l’hypertension, les problèmes cardiaques ou le glaucome) peuvent également entraîner des difficultés respiratoires chez les asthmatiques.
- Alimentation déséquilibrée : Certains aliments ou additifs alimentaires peuvent, chez des personnes sensibles, favoriser des crises d’asthme. Par exemple, les sulfites présents dans certains vins, fruits secs et plats préparés sont connus pour provoquer des réactions chez certaines personnes asthmatiques.
- Obésité : Les personnes en surpoids ou obèses ont un risque accru de développer ou d’aggraver l’asthme. L’excès de poids peut provoquer une inflammation systémique, réduire la capacité pulmonaire et accentuer les symptômes.
Chez certaines femmes, les fluctuations hormonales liées aux cycles menstruels, à la grossesse ou à la ménopause peuvent affecter l’asthme.
Le phénomène d’asthme prémenstruel est un exemple de cette influence hormonale.
Les poils, les squames, la salive ou l'urine des animaux de compagnie, surtout des chats et des chiens, sont des allergènes fréquents chez les personnes asthmatiques.
Même si l’animal n’est pas directement responsable de l’asthme, son contact peut aggraver les symptômes.
En conclusion, l'asthme est une maladie multifactorielle, influencée à la fois par des prédispositions génétiques et des facteurs environnementaux.
Mieux comprendre les éléments déclencheurs peut aider à mieux contrôler la maladie, à éviter les crises et à améliorer la qualité de vie des personnes asthmatiques.
Il est essentiel de bien identifier les facteurs spécifiques qui déclenchent les symptômes chez chaque individu afin de mettre en place des stratégies de prévention et granules homéopathiques adaptés.