Elévation itérative ou constante de la pression intra-artérielle.
Actuellement, on parle d'hypertension lorsque la pression mesurée est égale ou supérieure à 160 millimètres de mercure pour la tension artérielle systolique et à 90 mm d’Hg pour la tension artérielle diastolique.
Des mesures répétées de pression artérielle trop élevée doivent conduire à la pratique d'un enregistrement de la tension sur 24 heures (hotter tensionnel) afin de décider de la nécessité ou non d'un traitement antihypertenseur.
Vous pouvez retrouver sur notre site de pharmacie en ligne des médicaments homéopathiques préconisés dans le traitement de l'hypertension artérielle.
Le traitement homéopathique est indiqué dans les cas d'hypertension artérielle spasmodique (non permanente).
Il est adjuvant dans les cas d'hypertension artérielle permanente où il peut permettre de diminuer les doses de médicaments anti- hypertenseurs et/ou diminuer les irrégularités tensionnelles observées chez certains patients.
La posologie des médicaments suivants est de 5 granules à répéter aussi souvent que nécessaire :
♦ Aconitum napellus 9 CH lorsque la poussée de tension survient la nuit et/ou s'accompagne d'une rougeur congestive du visage ;
♦ Ignatia amara 9 CH dans un contexte de contrariétés ;
♦ Nux vomica 9 CH dans un contexte de colère.
Des médicaments préparés à partir de : Belladonna et Glonoinum peuvent être indiqués.
Le traitement de fond fait volontiers appel à des médicaments préparés à partir de :
- Aurum muriaticum,
- Baryta carbonica,
- Calcarea carbonica ostrearum,
- Sulfur.
Lors de la mesure d'une « tension », l'opérateur en exprime les résultats par deux nombres (exemple : « Vous avez 13 sur 8, c'est normal. ») qui sont sibyllins pour le néophyte.
Le cœur propulse le sang dans les artères à chaque contraction par à-coups réguliers à la manière d'une pompe foulante.
Le sang étant incompressible comme tous les liquides, la pression exercée sur les parois artérielles varie constamment selon que les ventricules sont en train de chasser le sang dans les artères ou qu'ils sont en phase de remplissage.
La pression est maximale au moment de la fin de la contraction ventriculaire (systole) ; elle est minimale au moment du remplissage ventriculaire (diastole), sans toutefois retomber à zéro, car les artères ont une certaine élasticité qui restitue une partie de la force exercée contre elles.
Les deux nombres mesurés par l'opérateur correspondent donc à la pression artérielle maximale (tension systolique) et à la pression artérielle minimale résiduelle (tension diastolique).
Ces nombres sont exprimés en centimètres ou en millimètres (I cm = 10 mm) de mercure par centimètre carré ; il s'agit de l'équivalent de la pression exercée sur une surface d'un centimètre carré par un certain nombre de centimètres (ou de millimètres) de mercure contenu dans une colonne.